Les 15 Décisions du 37ème Congrès Fédéral
1
De faire de l’égalité une priorité revendicative pour lutter contre toutes les formes de discrimination, d’exploitation et de domination, pour gagner des nouveaux droits et garanties pour les salariés et pour l’accès au droit à la communication, pour toutes et tous. C’est en partie cette démarche qui doit nous permettre de lutter contre la progression des idées d’extrême droite.
2
De créer les conditions pour que les travailleurs interviennent sur la transformation numérique afin que les mutations et évolutions technologiques servent le progrès social et environnemental pour un développement humain durable.
3
De continuer à construire des convergences revendicatives et des coopérations syndicales et entre travailleurs, au niveau européen et mondial pour exiger de nouveaux droits. De mettre à disposition des syndicats et sections des outils pour permettre aux syndiqués de s'approprier l'ensemble des questions internationales, aussi bien transverses (paix, salaire minimum européen, traités, …) que dans nos entreprises (devoir de vigilance, comités, accords…).
4
Le syndicat organise, forme, intègre les jeunes pour qu’ils participent au fonctionnement et à la vie démocratique de l’organisation à tous les niveaux. Pour y aider, le congrès décide d’organiser une nouvelle initiative « jeunes » fédérale dans les mois qui suivent le congrès et s’engage à la décliner dans toutes les régions.
5
Que la direction du syndicat départemental permette aux syndiqués, aux sections syndicales de s’approprier la démarche syndicale à partir du travail pour construire des propositions et des cahiers revendicatifs en partant de l’expression des besoins des salariés et les mettre en lien avec les propositions de la CGT, les grands enjeux de société. Cela nécessite de repenser le rapport aux salariés pour que l’écoute et le débat soient des « moyens » clés à chaque étape de la démarche pour faire vivre la démocratie ouvrière.
6
D’organiser et de développer une vie syndicale collective et démocratique sur les lieux de travail afin qu’il n’existe aucun syndiqué isolé. Le SD veille à ce que tous les syndiqués, porteur de mandat ou pas, avec des moyens ou pas aient la possibilité de militer, d’échanger, de mutualiser leurs expériences, leurs réflexions et de décider collectivement. Le SD est le seul garant de ce principe essentiel dans son périmètre.
7
Dans l’intérêt des salariés, d’organiser des sections syndicales sur tous les lieux de travail en rassemblant tous les travailleurs de la communauté de travail, indépendamment de l’entreprise et du lien de subordination qui les lie aux salariés. Cela nécessite de les réunir au-delà des liens de subordinations respectifs, des conventions collectives, des champs fédéraux. Des échanges réguliers avec les organisations interprofessionnelles (UD, UL) ainsi qu’avec les fédérations CGT concernées devront avoir lieu à tous les niveaux: fédéral, régional, départemental.
8
De faire de la syndicalisation, du renforcement et de la continuité syndicale une priorité par la mise en œuvre et le suivi d’un plan de syndicalisation permanent. Le congrès se fixe pour objectif de dépasser tous les ans les 100 % pour atteindre d’ici l’ouverture du 38e congrès, les 50000 syndiqués. Le collectage et le reversement des cotisations réguliers aux structures sont la première règle de vie de la CGT.
9
La syndicalisation des cadres est une priorité dans toute la fédération. Ainsi, les structures fédérales, à tous les niveaux, s’engagent à mettre en place les outils, les moyens, les formations pour y parvenir afin de créer et faire vivre des sections syndicales UFC FAPT dans chaque département.
10
Chaque syndiqué doit pouvoir accéder à la formation syndicale, cela suppose d’avoir une réflexion sur les modalités pratiques des formations adaptées à la réalité des syndiqués d’aujourd’hui. La formation syndicale est un enjeu majeur dans toute la fédération afin de permettre à tous nos syndiqués de devenir pleinement acteur et décideur de la CGT FAPT. Un référent par syndicat doit être identifié afin de mettre en œuvre un plan de formation dans chaque syndicat mais aussi d’impulser le plan de formation fédéral et confédéral.
11
De travailler la politique des cadres syndicaux à tous les niveaux, des sections syndicales au siège fédéral. L'émergence et la formation de responsables à la politique revendicative, à la vie syndicale, à la communication et à la politique financière sont un enjeu qui concerne tous les syndicats. La Fédération formera ses nouveaux dirigeants.
12
Le rôle de la fédération, de ses structures (SD, UFC, UFR…) et outils (UR, collectifs…) est essentiel:
• Pour l’organisation des convergences, la coordination de l’activité et des luttes
• Pour renforcer notre influence électorale dans toutes les entreprises, notamment en priorisant l’Île-de-France, lieu à forte concentration de salariés de notre secteur.
• Pour associer davantage nos Unions fédérales cadres et retraités pour une meilleure prise en compte de leurs spécificités dans le travail revendicatif.
13
Tout en confirmant la nécessité d’une communication sur le lieu de travail, la fédération, à tous les niveaux, doit se doter d’une stratégie de communication qui corresponde aux codes de la communication d’aujourd’hui, dans son contenu, sa forme et ses outils.
14
Dans les départements où les syndicats sont organisés en syndicats dits « de branches », le travail devra se poursuivre pour construire un syndicat départemental des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications.
15
Le syndicat départemental du secteur des APT est aujourd’hui la structure de base de la fédération. Au regard des bouleversements, des besoins des syndiqués et des salariés du champ, le congrès décide d’engager, d’ici le 38e congrès, une réflexion sur les évolutions nécessaires de fonctionnement, d’organisation, et sur les outils utiles pour atteindre les objectifs de congrès, qui permettent aux salariés du champ du droit à la communication de gagner sur leurs revendications.