Groupe La Poste - Une vitrine verte qui dissimile la forêt ?

Alors que La Poste met en avant le Courrier comme un média neutre en émissions de carbone et que le groupe contribue également au développement de projets de séquestration carbone en France afin de lutter contre le dérèglement climatique, favoriser la protection de la biodiversité et préparer l’adaptation et la résilience des territoires, la réalité est bien plus complexe.

Le recours croissant à la sous-traitance pose la question de la responsabilité environnementale et sociale du Groupe La Poste. La politique de «greenwashing» masque parfois des pratiques qui ne sont pas en adéquation avec les valeurs environnementales affichées.

La transition vers le numérique soulève des interrogations sur la pollution numérique et l’empreinte carbone des data centers. Aujourd’hui le Groupe La Poste exploite 4 data centers principaux en France, ils accueillent les services numériques stratégiques du groupe, comme la banque en ligne, la gestion du courrier, la logistique et d’autres applications métiers essentielles.

Quelle transparence sur la consommation d'eau ?

Sachant que les data centers consomment d’énormes quantités d’eau, principalement pour le refroidissement des salles informatiques. Par exemple, un data center peut nécessiter autour de 600 000m³ d’eau par an, ce qui équivaut à plusieurs piscines olympiques chaque jour

La CGT Fapt

• appelle à une réflexion approfondie sur ces enjeux et à une prise de conscience des conséquences environnementales de nos choix technologiques. Il est crucial d’intégrer pleinement les questions sociales et environnementales dans les décisions stratégiques du Groupe La Poste
• demande une commission «qualité et développement durable» élargie pour inclure les dimensions sociales et humaines de l’entreprise. Les salariés doivent être acteurs de la transition écologique et sociale de l’entreprise, avec des droits et des garanties pour agir sur le contenu et l’organisation du travail
• défend une politique environnementale réfléchie et concertée, loin du greenwashing et des fausses promesses. Il est temps de redéfinir nos priorités et de placer l’humain et l’environnement au centre de nos actions.
  

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