Orange : Plan de Départ Volontaire
26 févr. 2025
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Un véritable plan social déguisé !
Depuis maintenant deux ans, ce projet s’est imposé comme une machine à générer des risques psychosociaux et à broyer les salariés. Derrière l’habillage d’un "Plan de Départ Volontaire" (PDV), la réalité est bien plus sombre.
Ce plan social, qui ne dit pas son nom, montre l’ampleur du cynisme à l’œuvre : l’entreprise savait qu’elle laissait les salariés dans l’incertitude, sans solution, poussés vers la sortie sans considération ni véritable accompagnement.
Des chiffres qui en disent long…
Avec seulement 175 volontaires sur les 640 suppressions de postes annoncées, le bilan était déjà à peine croyable.
15 salariés seulement ont été reclassés
37 salariés laissés sans solution depuis octobre 2024
- 19 salariés hors PDV restés sur le carreau
- 175 toujours en cours de reclassement
Un dispositif inhumain et dangereux
La CGT FAPT a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences dramatiques de ce type de politique. Les salariés sont mis sous pression, fragilisés, et nombreux sont ceux qui voient la sortie de l’entreprise comme le seul moyen d’échapper à la souffrance.
Pire encore, malgré toutes nos alertes, trois suicides ont eu lieu au cours de cette période. Face à cette tragédie, nous avons rappelé à la direction ses obligations légales de mettre tous les moyens nécessaires pour préserver la santé et la sécurité des salariés (Articles L4121-1 à L4121-5 du Code du travail).
La machine à broyer et à exclure a tourné à plein régime, sans contrôle et sans humanité. Sans l’intervention régulière des représentants du personnel, et la mise en garde de la DRIEEST, où en serions-nous ?
Il est urgent d’agir
Mobilisons-nous pour s’opposer à de tels projets aux pratiques destructrices, et pour défendre nos droits et nos conditions de travail !
