La paix, un combat permanent !

21 septembre 2023, ça vous dit quelque chose ? 

Peut-être pas, et pourtant, c’était comme tous les ans à pareille époque, la journée internationale de la paix. Mais, de cette initiative, silence de guerre de la plupart des médias, beaucoup plus enclins à accompagner ceux qui appuient sur la gâchette qu’à s’épancher sur les initiatives de règlements pacifiques de tous ces conflits régionaux, qui font poser beaucoup la question à nombre de gens : les dirigeants de certains pays ne nous préparent-ils pas une troisième guerre mondiale ? 

Ce qui est certain, c’est que la course aux armements, les ventes d’armes, les budgets militaires (Macron a mis celui de la France en perspective de 475 milliards d’euros contre zéro centime pour les retraites) atteignent des sommets vertigineux. 

Et donc, à peine cette journée mondiale pour la paix était-elle terminée, que l’effroyable, l’indicible, l’inouï, le tragique se déroulait en Israël par une attaque meurtrière du Hamas, totalement inacceptable, et que la CGT condamne. Elle a frappé des civils, la population, qui sont toujours les premières victimes innocentes de ces barbaries. Depuis, nous assistons à un enchaînement de déclarations qui, pour une grande majorité, tendent à vouloir nous mettre unilatéralement dans le seul camp d’Israël.

Nous, à la CGT, nous ne nous rangeons pas à la volonté des impérialistes et de leurs soutiens. Nous sommes aux côtés des peuples, avant tout des peuples. Force est de constater que, lorsque les Palestiniens, dont le nombre de tués par les forces israéliennes depuis le début de l’année dépasse les 200, ça n’émeut pas beaucoup nos moralistes de la plume et du petit écran. 

Or, il est un sujet dont il est peu fait état, et c’est pourtant l’essentiel, c’est que les Palestiniens sont spoliés de leurs territoires depuis des dizaines d’années par l’occupation israélienne. Si l’esprit vengeur pour lequel les USA et d’autres états sont à la manœuvre, devait prendre le dessus sur la recherche d’une réponse pacifique, le risque que le feu, qui n’a déjà fait que trop de bruit, devienne inexorable. Ce qui est en jeu depuis le début, c’est la reconnaissance et l’existence des deux états, palestinien et israélien.

D’ailleurs, ce n’est pas en s’asseyant sur les résolutions de l’ONU, qu’un chemin de paix durable pourrait s’ouvrir. Les boutefeux d’aujourd’hui semblent cibler plus l’extermination palestinienne que la paix entre les peuples palestinien et israélien. Alors que nous voyons surfer sur la toile nombre de citations, j’en retiendrai une : 

« La Paix ne deviendra universelle que si elle est uni-vers-elle ». 

Pour cela, comme pour les revendications, le progrès social, il nous faut être des millions et des millions. Soyons-en ! C’est aussi le combat existentiel de la CGT.