Comment souhaites-tu
partager le bulletin d’adhésion ?

Email
Facebook
Twitter
Whatsapp
Lien

Infos

La Poste - Mobilisons-nous pour nos salaires.

Temps de lecture minutes

Alors que La Poste a mis fin aux négociations salariales et a décidé unilatéralement des quelques miettes qu’elle consent à distribuer, les postiers ne peuvent pas être une nouvelle fois les dindons de la farce. Parce que l’ensemble des richesses produites est le fruit de notre travail, nous exigeons un véritable partage. 

Pour La Poste, redistribuer moins de 1% des bénéfices est la juste récompense de notre investissement !

Pour la CGT-FAPT, c’est inacceptable et nous demandons à l’appui de l’intersyndicale la réouverture des négociations salariales et de tous les éléments qui les entourent.

Bien évidemment, la prime d’intéressement met un peu de beurre dans nos épinards, bien qu’appréciable, le beurre fond très vite et ne nous permet de respirer que très temporairement. Le pouvoir d’achat des postiers a décroché de plus de 5% ces 5 dernières années pour les salariés de droit privé et de près de 10 % pour les fonctionnaires. Dans le même temps, notre entreprise a dégagé plus de 23 milliards d’euros d’excédent brut…ces chiffres sont éloquents mais ne parlent peut-être pas à tout le monde. En tout état de cause, il y a beaucoup d’argent mais pour l’instant pas pour nous ! 

Le sentiment renvoyé par notre employeur laisse dubitatif car il existe une grande divergence entre la réalité d’une entreprise prospère et en très bonne santé et les discours anxiogènes et inquiétants au sein des services. Nous avons toutes les raisons objectives d’exiger la réouverture des négos et de démontrer la nécessité d’investir en direction des salariés plutôt que de façon hasardeuse, dans des entreprises à l’autre bout du monde.

Le 20 mars 2025, mobilisons-nous pour la réouverture des négociations à l’appui des revendications portées par la CGT-FAPT :

  • L’établissement de grilles de salaires garantis avec un minimum à 2 000 € brut mensuels minimum de première embauche pour un.e salarié.e non qualifié.e et une progression tous les 2 ans à l’ancienneté pendant toute la carrière.
  • La prolongation des actuelles grilles au-delà des 20 et 28 ans pour prendre en compte le recul de l'âge de départ à la retraite.
  • Le 13ème mois minimum pour toutes et tous.
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, entre les différents statuts des personnels, entre les salariés des entreprises donneuses d’ordres et des sous-traitants (mise en œuvre du principe « à travail de valeur égale, salaire égal »).
  • La valorisation et la revalorisation des métiers à prédominance féminine.
  • La revalorisation de l’heure de nuit.
  • Que les augmentations soient générales et non individuelles notamment pour les classes 3 et 4 pour que chaque salarié des agents aux cadres supérieurs ait la même augmentation considérant que les augmentations individuelles sont subjectives et non contrôlables.
  • Un budget égalité à hauteur du besoin.
  • L’augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires.
  • Le transfert des primes fixes dans le salaire.
  • Tous les éléments de rémunération doivent être soumis à cotisations sociales.
  • Le droit à la promotion avec négociation du volume et des critères pour les rendre transparents, objectifs et pour une augmentation significative du nombre de promotions.
  • Des revalorisations de salaires à hauteur de l'inflation et prenant en compte les pertes de ces 5 dernières années.
  • La réduction du temps de travail sans perte de salaire, les richesses créées doivent servir à améliorer la vie des salariés, leurs conditions de travail, leurs salaires et leur santé pour leur permettre de mieux vivre dans et hors l’entreprise.
  • La mise en place de l'échelle mobile des salaires.
  • La mise en place de la prime dite BINO pour les postiers et postières de Mayotte avec un effet rétroactif au passage en DROM (2012) et à minima à l’aplomb de l’accord de fin de conflit de 2024.
  • L'ouverture de négociation spécifique pour les postiers et postières des DROM eu égard aux problématiques de vie chères locales.
  • Une prise en charge à 100% par l’employeur des cotisations prévoyance santé des organismes complémentaires au régime obligatoire d’Assurance Maladie afin d’améliorer la couverture sociale globale et non de justifier un transfert de prise en charge de la Sécurité Sociale pour les salariés actifs ou retraités.
  • La prise en charge à 100 % par l’employeur des frais de transport domicile /travail.
  • La fin des modulations du temps de travail dans le groupe
  • L’augmentation de la participation des employeurs pour des gardes d’enfants collectives ou individuelles avec à minima des chèques CESU ou des crèches partagées pour l’ensemble des salariés du groupe.
  • Pour les salariés n’ayant pas la possibilité de prendre leurs repas dans un point de restauration collective, un titre restaurant par jour avec participation minimum de 60% de l’employeur au maximum du barème URSSAF.
  • La mise en place de jours de repos pour congés menstruels.
  • La mise en place de congés supplémentaires par tranches d'ancienneté. 1 jour à partir de 20 ans d’ancienneté et un jour supplémentaire tous les 5 ans.
  • L'ouverture de négociation pour le Temps Partiel Aménagé Sénior.
  • L'élargissement des catégories de salariés soumis à la pénibilité (comme les guichetiers) et l’augmentation du nombre de jours octroyés dits « pénibilités ».
  • La revalorisation des enveloppes consacrées aux parts variables (principe néfaste mais existant qu’il faudrait revoir en profondeur).
  • La revalorisation de l'Indemnité de Transport Pour l’utilisation de Véhicule personnel.
  • La revalorisation du complément familial et prise en charge pendant toute la scolarité jusqu'à minima 25 ans.
  • Demande que l’entreprise communique le montant de la valeur ajoutée pour calculer effectivement la possibilité ou non de bénéficier de la participation conformément à l’article L 3324-1 du code du travail.