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La Poste: Dans chaque CSRH, décidons et préparons l'action

27 févr. 2024

Temps de lecture minutes

Alors que la situation sur chacun de nos sites n'a jamais été aussi difficile, notre Direction continue de prétendre que la souffrance reste le fait de cas isolés, sans lien réel avec les sous effectifs chroniques, ni la dégradation du travail, tant dans son sens que dans son contenu. 

Pourtant, c'est bien de cela dont il s'agit lorsque le personnel, dans sa très grande majorité évoque l'impossibilité de tenir les créneaux, l'engagement et l'investissement au quotidien sans reconnaissance, l'épuisement mental et parfois même physique lié aux conditions d'exercice de nos métiers.  

LEUR RYTHME INFERNAL, C’EST DE LA MALTRAITANCE

Si les changements s’enchaînent à un rythme toujours plus rapide, le personnel lui, n'arrive plus à faire face et s'épuise à tenter de suivre la course... L'harmonisation des pratiques, tellement vantée, n'est toujours pas au rendez-vous et ne le sera certainement jamais, tant la DSRH saute d'une décision à une autre. Un coup on remet en portefeuille, un coup on mutualise, on réorganise les équipes pour finalement passer à du travail par flux. Plus grand chose n'a de sens et le travail de « bout en bout » tant loué, n'est déjà plus qu'un lointain souvenir. Le souci c'est qu'entre temps, il aura fallu se former, apprendre de nouvelles tâches, tenter d'appréhender de nouveaux logiciels, s'adapter aux modifications organisationnelles...à tel point que beaucoup de collègues ont le sentiment d'être perdus, de ne plus savoir faire, de ne plus rien maîtriser, ni leur travail, ni les outils, et sont en souffrance face aux évolutions de leur métier. Que de dégâts humains derrière ces ressentis au travail !

UN CONSTAT PARTAGÉ PAR L'ENSEMBLE DES SYNDICATS

Le mal-être est tant incrusté à la DSRH que pour la première fois depuis la création de celle-ci, un constat commun d'une souffrance quotidienne au travail s'exprime désormais dans les instances. Une audience intersyndicale s'est tenue le 1er février, lors de laquelle la DSRH n'a répondu à aucune de nos revendications. Les seules (toutes petites) avancées ont été l'annonce d'une étude de mesure de la charge de travail, un retour vers un « pilotage un peu plus national », un retour d'expérience sur le travail par flux (dont les personnels majoritairement ne veulent pas) et l'abandon du zéro recrutement initialement prévu pour 2024.

Pas de quoi sauter au plafond !  

Le recrutement, pérenne et en nombre, indispensable n'est toujours pas à l'ordre du jour, le travail par flux (oups, il faut maintenant parler de « Traitement Collectif de l'Activité », formulation qui dégouline de positivisme) se met en place au forcing et au final...pas grand-chose ne change.

L'UNITÉ, DOIT SURTOUT ETRE CELLE DU PERSONNEL

Si même le message porté en intersyndicale ne permet pas d'être entendus, c'est le signal qu'il faut passer à une étape supérieure et gagner l'implication de chacun pour démontrer à notre direction qu'elle ne pourra pas continuer ses changements sans tenir compte de notre avis. Lui envoyer le message fort qu'aucun changement ne peut se réaliser sans l'aval des concernés. Dans les services, quel que soit notre métier, notre fonction, la politique de la DSRH, avec cette marche forcée vers ce qui pourrait à terme devenir l'externalisation de la paie, ne passe plus. Pour la DSRH le « collectif » ne se conçoit qu'au travers d'un changement dans le traitement de l'activité, alors que l'individualisation n'a jamais été aussi prégnante. Pour la CGT, la souffrance au travail se combat aussi en termes de collectif et de solidarité entre les personnels. Et si nous le disions tous ensemble, en même temps, fortement, pour que même notre direction, pourtant sourde aux revendications ne puisse faire autrement que de les entendre.

SE RÉUNIR, DISCUTER, DÉCIDER DE L'ACTION COLLECTIVE

Nous le répétons souvent, seule l'intervention massive des personnels fera pencher la balance dans le sens de nos revendications. Dans chaque CSRH, sur chaque site, réfléchissons à l'avenir que nous souhaitons face à celui que l'on nous impose. Parce qu'il y a besoin d'emplois, de formations, de reconnaissance...décidons ensemble d'aller chercher notre dû. Sur certains sites, la tension liée à la surcharge d'activité est telle que des conflits interpersonnels éclatent. Ces situations ne servent qu'à masquer les vraies responsabilités, en se trompant de colère, on exonère la DSRH. Et si, rapidement, nous transformions ces souffrances et ces colères en action collective ?

La CGT propose de construire ensemble la suite

  • Discutons       
  • Décidons d’une journée d'action spécifique à la DSRH      
  • Construisons un rapport de force solide pour porter nos revendications    
  • Ensemble imposons que notre direction prenne enfin la mesure des aspirations de son personnel !