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SOLUTIONS 30 Grand Sud-Ouest

27 nov. 2025

Temps de lecture minutes

Ils veulent supprimer 184 emplois . Nous allons les arrêter !

Depuis des mois, la direction prépare dans l’ombre un plan de destruction sociale d’une ampleur jamais vue dans l’entreprise. 184 postes supprimés. La moitié des salariés rayés d’un trait de plume. Et cela sans honte, sans scrupules, sans la moindre considération pour les vies et les familles touchées de la région Occitanie. La vérité : ce projet de PSE est une opération de nettoyage social destinée à masquer sa stratégie de quitter le secteur des télécoms en France maintenant que le déploiement de la fibre optique touche à sa fin.

Une direction qui se fait passer pour victime

Le groupe Solutions 30 a les moyens : filiales nombreuses, implantation internationale, effectifs importants, siège social dans le paradis fiscal du Luxembourg. Pourtant, la direction refuse même de chercher les solutions de reclassement existant localement dans le groupe notamment dans le secteur de l’énergie. Elle minimise tout ce qui pourrait sauver des emplois et dramatise tout ce qui sert ses intérêts. Ainsi, les difficultés financières de sa filiale dédiée aux activités télécoms seraient dues en grande partie à la reprise de l’ancien territoire de la société Scopelec.

Un PSE volontairement sans analyse, sans humanité, sans respect

Aucun diagnostic social sérieux. Aucune étude des besoins de formation ou des possibilités de reconversion. La direction traite 184 vies comme des chiffres dans un tableau.

Des catégories professionnelles éclatées pour mieux licencier

La multiplication artificielle des catégories professionnelles n’a qu’un but : isoler les salariés pour mieux les cibler. Diviser pour mieux frapper. Ce morcellement n’a aucune justification réelle si ce n’est de faciliter les licenciements.

Des critères d’ordre injustes, manipulables, dangereux

Le système de notation proposé est une farce, subjectif. Les appréciations sont floues, les pondérations incohérentes, et les critères essentiels comme l’ancienneté ou les charges familiales sont relégués au second plan. Ce dispositif permet toutes les injustices.

Aucune prévention des risques : le mépris total pour la santé des salariés

Un plan aussi massif provoque inévitablement stress, surcharge, tensions, perte de repères, risque de burn-out. Rien n’est anticipé. Rien n’est protégé. La direction balaie la souffrance sous le tapis pour aller plus vite. Et ne pense nullement à ceux qui resteront. Cette crise est fabriquée par la direction, pas par les salariés.

La CGT exige :

  • La révision totale du PSE
  • l’arrêt de l’utilisation à outrance des sous-traitants
  • La réduction drastique des suppressions de postes
  • Une recherche sérieuse des reclassements dans tout le groupe
  • Des critères d’ordre justes, équilibrés et transparents
  • La protection des salariés les plus fragiles
  • Un diagnostic social complet et respectueux
  • Des mesures de prévention solides pour préserver la santé
Nous refuserons ce plan de destruction massive
Ce projet de PSE est bâclé, injuste, violent et inacceptable. Rien n’est joué. Ensemble, nous pouvons faire reculer la direction. L’unité fait la force. Le silence joue pour eux. La mobilisation joue pour nous.

La CGT appelle à la lutte!

Ils comptent sur notre peur.
Ils comptent sur notre résignation.
Ils comptent sur notre isolement.
Ils se trompent!                                          

Quand les salariés s’unissent, la direction recule. Quand les salariés se battent, ils gagnent. Nous ne laisserons pas Solutions 30 détruire 184 emplois sans combattre. La CGT ne lâchera rien!