Centres d'appels : Pour nos emplois, nos salaires, notre retraite
28 mai 2025

Le 5 juin, agissons tous ensemble !
A l’image de ce que vivent nos collègues de Téléperformance (suppression d’emplois, remises en cause des droits et garanties), les contraintes professionnelles que nous vivons en tant que salariés des métiers de la relation clients/usagers à distance sont difficiles. C’est un secteur d’activité fortement précarisé où les directions d’entreprises n’hésitent pas à nous maltraiter.
Pour la CGT FAPT, les métiers de la relation clientèles/usagers à distance méritent une vraie reconnaissance et cela passe en premier par le salaire. Une bonne partie d’entre nous sommes encore payé au SMIC quelles que soient leurs années d’expériences, surtout chez les prestataires. Il est vital d’augmenter les salaires pour augmenter notre pouvoir de Vivre (et non simplement notre pouvoir d’achat).
Quelle que soit notre entreprise nous avons tous des risques psychosociaux qui deviennent même des troubles dans beaucoup de cas. La priorité donnée à la production nous empêche de faire un travail de qualité et de bien le vivre. Pour la CGT FAPT il est important de revoir la manière d’organiser le travail sur nos sites pour redonner la valeur émancipatrice de celui-ci.
Nos emplois subissent aussi une autre attaque massive. La mise en place de l’IA. Celle-ci attaque nos emplois et nos conditions de travail. Par exemple en automatisant les traçages cela retire un moment de calme qui permet de souffler entre deux appels. En plus de pousser encore à la production cela permet aussi de réduire les emplois. Pour la CGT FAPT l’IA doit être utilisé pour améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail et non pour détruire nos emplois, aggraver nos conditions de travail et augmenter les gains financiers des capitalistes.
Cette réduction du temps de travail peut aussi permettre la mise en place de la retraite à 60 ans.
En parlant de retraite, nous devons exiger le retrait de la dernière réforme. Comment pouvons-nous nous imaginer continuer à subir la pénibilité liée à notre métier jusqu’à 64 ans. Oui certains métiers sont plus pénibles que le nôtre. Pour autant regardons autour de nous ! Combien de collègues ont des douleurs au dos, au canal carpien, ainsi que des pertes d’auditions. Combien d’inaptitudes voyons passer tous les ans sur nos plateaux souvent liés à un burnout.