Une première journée qui en appelle d’autres

A l’appel de  quatre organisations syndicales, les salariés des guichets postaux se sont mobilisés  le mardi 02 avril 2024, pour obtenir une réelle valorisation de leur métier tant sur leurs conditions de travail que sur leurs  salaires. 

Alors que La Poste, avec la complicité de l’Etat et des Maires de France, diminuent drastiquement la possibilité d’accès des usagers à des bureaux de Poste de plein exercice,  réduisant par voie de conséquence le nombre de salarié, elle voudrait encore faire payer cette politique à ses agents.

Cette logique capitaliste de rentabilité d’un service est mortifère : les usagers pâtissent de ces politiques mais les postiers en sont les premières victimes. 

Massivement c’est ce que les guichetiers et guichetières ont dénoncé lors de cette première mobilisation avec un nombre important de guichets fermés et de rassemblements devant les bureaux de poste avec des taux de grévistes supérieur à 50% sur certains départements.

Si La Poste maintient sa volonté de pallier au manque d’effectif par la flexibilité à outrance des agents, ayant supprimé il y a quelques années les équipes de remplacement, c’est bien qu’elle reconnait qu’ils sont essentiels à l’activité. Cependant pour avoir un service de qualité encore faut-il avoir des conditions de travail et la reconnaissance de l’expertise de ces métiers. 

Les postières et postiers avec ce premier coup de semonce ont fait la démonstration que sans eux La Poste ne fonctionne pas.

Pour la CGT, seul le rapport de force peut permettre d’accéder aux légitimes revendications des postiers qui luttent pour leurs conditions de travail et de rémunérations mais également pour les usagers des services postaux !

Nous défendons un projet d’avenir,

un bien commun répondant aux besoins des usagers comme aux revendications des postiers d’avoir un travail qui ait du sens.