Orange : bilan formation 2024
15 juil. 2025

Une politique de formation au service des financiers, pas des salariés !
Lors de la séance CSEC du 19 juin 2025, la direction a présenté aux élus du CSEC le bilan formation 2024.encore une fois, la direction d’orange nous livre un bilan de formation au service de sa stratégie financière, bien loin des besoins réels des salariés derrière les grands discours sur la « transformation des métiers » et « l’adaptation au nouveau modèle d’entreprise », se cache une logique d’ajustement permanent à la rentabilité, au détriment de l’émancipation professionnelle, de l’égalité d’accès à la formation et de la prévention des risques.
Une formation instrumentalisée par la direction
- Seules 25 597 heures pour les formations QVCT
- Moins de 6% pour la RSE
- Formation en FEST : anecdotiques (2086h)
Les inégalités se creusent
Orange perspective : une usine à gaz ?
Evaluation de l’efficacité : une vraie farce !
- 40% des managers jugent que les compétences sont acquises
- Seulement 34% pensent qu’elles sont mises en œuvre
- Et pourtant, aucune obligation d’évaluer à froid les formations
La direction préfère parler de simplification des outils, plutôt que d’assumer une réelle stratégie de montée en compétences et de reconnaissance.
La CGT FAPT revendique
- Une politique de formation au service des salariés, pas des seuls intérêts de l’entreprise
- un accès effectif à la formation pour toutes et tous, sans discrimination d’âge, de métier ou de classification
- La reconnaissance des parcours de formation par des promotions ou des mobilités réelles
- Des reconversions garanties et sécurisées, sans sélection arbitraire
- Une association des CSE et CSSCT au pilotage de la QVCT et de la prévention
- La valorisation des savoir-faire internes, via le développement massif de la FEST
- La transparence totale des indicateurs de suivi ainsi que des bilans.
La CGT FAPT portera ces exigences à tous les niveaux !parce que la formation ne doit pas être un outil de contrôle mais un levier d’émancipation
Mobilisons-nous collectivement pour imposer une autre politique sociale !