Depuis des mois, le sujet des IEV  est un sujet brûlant dans beaucoup d’ATM.

Pour rappel, l’application des unités urbaines comme agglomération privent de nombreux techniciens d’IEV alors même qu’ils sont éloignés de leur ATM.

1er avertissement : 

L’intersyndicale a signifié son désaccord et a proposé une pétition qui a été signée par 250 techniciens.

2^ème avertissement : 

Des préavis de grève locaux CGT (31,33) pour le 5 novembre ont été déposés ainsi qu’un préavis national à la DSEM. Les chiffres de grève ont été forts dans certaines ATM telles que le 59  (90% de grévistes); l'ATM 31 (100% de grévistes); l'ATM33 (80% de grévistes)  et de nombreux autres technicien.nes répartis sur le territoire.

Il est temps de donner un 3ème avertissement ! 

Une soixantaine de techniciens se sont réunis pour réfléchir à la suite et ont proposé une nouvelle journée d’actions le 5 décembre. L’ensemble des organisations syndicales ont fait un appel à la grève.

Une nouvelle assemblée générale des technicien.nes aura lieu par teams le mardi 5 décembre à partir de 17h30 pour faire un point sur la mobilisation et les formes d’actions.

Pour défendre nos conditions de travail, toutes et tous dans l’action et la grève le 5 décembre 2024.

Mon ATM est en ville isolée: Certains techniciens ont leur ATM en ville isolée ou des toutes petites unités urbaines. Ils n’auront pas de perte d’IEV, voire même certains vont pouvoir  y prétendre plus souvent qu’avant. Surtout, demandez-les.  Les IEV que vous ne prendrez pas ne seront pas distribués aux autres.

Mon ATM est en unités urbaines moyennes, grandes ou même TRÈS grande: Ne renoncez surtout pas à demander des IEV y compris dans l’unité urbaine. Rajoutez en commentaires, par exemple : pas le temps de revenir à l’ATM pour midi OU suite intervention sur le réseau, pause méridienne après 13h45,… Si vous avez des refus, envoyez-les sur : [email protected]

Audience CGT sur le préavis: La CGT a été reçue dans le cadre du préavis déposé sur l’ensemble de la DSEM. La direction peine à justifier ses choix. Lorsqu’on lui demande ce que doit faire un technicien si, à midi, il est à plus d’une demi-heure de son ATM, la réponse n’est pas franche. On nous réinvente des bureaux de poste ouverts entre midi et deux, on cherche désespérément des restaurants inter entreprise, on parle de mettre en place des organisations midi/midi, mais rien qui ne réponde à la question : mais où, comment et à quel coût les techniciens vont pouvoir se restaurer? La direction de la DSEM ne bouge pas encore mais sa défense se fissure. Il nous faut donc amplifier la mobilisation.

La CGT appelle les technicien.nes à  être dans l’action et la grève le 5 décembre 2024

La pagaille continue à La Poste ! 

Alors que les centres de distributions font des économies en remerciant les intérimaires, et que les bureaux de poste ferment les uns après les autres, voilà que la direction s’attaque maintenant aux conditions de travails des agents de la DSEM

La DSEM est un service de maintenance de La Poste. Les techniciens ont à leur charge la maintenance de tout le matériel dans les bureaux de poste, les agences communales ou les commerces qui assurent une partie des activités postales (Distributeurs de Billets, réseau informatique, divers automates, etc…)

Les techniciens circulent dans toute leur région et sont en déplacement toute la journée. Ils ont droit à une indemnité repas qui leur permet de se restaurer dans la commune de leur intervention.

La direction de la DSEM a décidé de restreindre ce droit à indemnité. 

Leur seule solution apportée est de revenir à leur agence pendant leur pause méridienne ce qui occasionnerait des retards dans la maintenance. Les techniciens n’acceptent pas que leur direction remette en cause leurs conditions de travail et fragilise leur qualité de service.

Compte tenu des fermetures de bureaux de poste, il parait essentiel que ceux encore ouverts  fonctionnent correctement.

La CGT exigera toujours le respect des conditions de travails des agents et rappelle que La Poste a une obligation de mission de service public.

Les techniciens de la DSEM sont des postiers attachés au service public postal. Ils n’acceptent pas que La Poste avec ses 515 millions de bénéfice net pour le premier semestre 2024  rogne sur leurs acquis sociaux.

Ils ont décidé, avec la CGT, de se mettre en grève le 5 décembre et continueront leur mobilisation tant que la direction restera sourde.