Teleperformance - Communiqué de presse
28 nov. 2024
TELEPERFORMANCE SACRIFIE SES SALARIÉS POUR GAVER SES ACTIONNAIRES
La CGT dénonce le Plan de Départ Volontaire (PDV) annoncé par Teleperformance le 15 novembre 2024, qui prévoit 598 suppressions de postes en France. Ce plan, qui menace directement plusieurs centres (Niort, Laval, Montpellier, Blagnac, Lyon…), est un PSE déguisé au service des actionnaires du groupe, membres du CAC 40 et largement bénéficiaires.
En rachetant Majorel, Teleperformance avait promis un avenir plus prospère : plus de business et de meilleures conditions pour les salariés. Au lieu de cela, le groupe se sert de cette acquisition pour justifier des suppressions d’emplois massives, sous prétexte d’une surcapacité et d’un manque de compétitivité.
Sous couvert de “nécessité économique”, Teleperformance réduit ses surfaces de travail, dégrade les conditions de travail et s’attaque aux acquis sociaux : suppression des accords sur la rémunération, annualisation du temps de travail, fin de la charte télétravail.
Malgré des alertes du CSE et des constats alarmants sur la gestion du groupe, Teleperformance persiste à ignorer les impacts humains et sociaux. La CGT exige l’arrêt des suppressions d’emplois, le maintien des accords sociaux et une consultation transparente sur l’avenir des sites. Pour améliorer les conditions de travail et de vie cela passe par l’emploi et l’augmentation des salaires.
Les salariés ne sont pas des statistiques, et leurs droits ne peuvent être sacrifiés sur l’autel des dividendes.
Montreuil, le 28 novembre 2024